Familier de la musique contemporaine depuis son enfance (il est le fils du compositeur belge Henri Pousseur), Denis Pousseur (1958) aborde d'abord la scène musicale en pratiquant le rock et le jazz comme pianiste-clavieriste et compositeur. Parallèlement, il étudie le piano classique, la composition et l'improvisation à Paris et au Conservatoire de Liège avec, notamment : Chantal Bohets, Alan Silva, Charles Loos, Steve Lacy, Frederic Rzewski, Garret List, Bill Frisell...
Très tôt, il se passionne pour les rapports entre la musique et d'autres suppports (image, texte), une passion jamais démentie depuis. Ses premières expériences dans ce domaine sont des accompagnements de films muets et des musiques de films documentaires. Depuis 1985, il a beaucoup travaillé pour le théâtre, alternant les productions avant-gardistes et les pièces de répertoire. Pendant cette période, il a produit la plupart de ses musiques de scène ou de film (près de cinquante à ce jour) à partir de moyens électro-informatiques, explorant ainsi la plupart des nouvelles technologies que la révolution informatique de ces 20 dernières années a offertes aux musiciens.
Depuis le début des années 90, il compose de plus en plus pour le concert et la scène contemporaine. Il produit dans ce cadre une musique instrumentale qui, bien que très différente de ses musiques "fonctionnelles" électroniques, reste profondément marquée par l'éclectisme de ses expériences antérieures. Aux antipodes de certaines démarches purement cérébrales, sa musique - bien que parfois complexe - se veut aussi directe et accessible. Son répertoire est ponctué de cycles de grande dimension comme :
- Le Silence du Futur pour clarinette, violon et piano - Les Mille Voix du Fleuve pour grand orchestre - La Nuit est une Folie Rouge pour piano solo
Bien que cette période soit toujours en cours, il se tourne aujourd'hui de plus en plus vers la technologie, et vers un désir de synthèse entre ses différentes expériences (mélange entre électronique et acoustique, musiques savantes et populaires, musique et images...). Ce qui le pousse assez naturellement vers la recherche de formes de théâtre musical qui intègrent de façon quasi organique le rapport à la technologie.
Réalisée en 2001, Start (pour un acteur, clarinette et dispositif électronique), une pièce basée sur un texte d'Italo Calvino, qui participe à cette nouvelle manière, en est une première ébauche. Ce travail devrait déboucher, à terme, sur une importante création de type "opératique" dont le thème est le rapport des hommes avec leur environnement, naturel et artificiel. Dans l'immédiat, c'est notamment à la recherche et au développement d'outils informatiques que se consacre le compositeur. Ces outils sont à la fois orientés vers la composition assistée par ordinateur et vers l'intégration de l'électronique au rituel du concert (temps réel, interfaces, etc.).
Denis Pousseur a reçu l 'Eve de Théâtre1988 (prix de la critique belge du spectacle) pour ses musiques de scène et le prix Picard1990 (prix de la Libre Académie de Belgique) pour ses musiques de films. Depuis septembre 2004, il est professeur de composition au Conservatoire Royal de Mons, en charge de l'enseignement des musiques appliquées.
"Etude d'Ombre"
Denis POUSSEUR
Familier de la musique contemporaine depuis son enfance (il est le fils du compositeur belge Henri Pousseur), Denis Pousseur (1958) aborde d'abord la scène musicale en pratiquant le rock et le jazz comme pianiste-clavieriste et compositeur. Parallèlement, il étudie le piano classique, la composition et l'improvisation à Paris et au Conservatoire de Liège avec, notamment : Chantal Bohets, Alan Silva, Charles Loos, Steve Lacy, Frederic Rzewski, Garret List, Bill Frisell...
Très tôt, il se passionne pour les rapports entre la musique et d'autres suppports (image, texte), une passion jamais démentie depuis. Ses premières expériences dans ce domaine sont des accompagnements de films muets et des musiques de films documentaires. Depuis 1985, il a beaucoup travaillé pour le théâtre, alternant les productions avant-gardistes et les pièces de répertoire. Pendant cette période, il a produit la plupart de ses musiques de scène ou de film (près de cinquante à ce jour) à partir de moyens électro-informatiques, explorant ainsi la plupart des nouvelles technologies que la révolution informatique de ces 20 dernières années a offertes aux musiciens.
Depuis le début des années 90, il compose de plus en plus pour le concert et la scène contemporaine. Il produit dans ce cadre une musique instrumentale qui, bien que très différente de ses musiques "fonctionnelles" électroniques, reste profondément marquée par l'éclectisme de ses expériences antérieures. Aux antipodes de certaines démarches purement cérébrales, sa musique - bien que parfois complexe - se veut aussi directe et accessible. Son répertoire est ponctué de cycles de grande dimension comme :
- Le Silence du Futur pour clarinette, violon et piano
- Les Mille Voix du Fleuve pour grand orchestre
- La Nuit est une Folie Rouge pour piano solo
Bien que cette période soit toujours en cours, il se tourne aujourd'hui de plus en plus vers la technologie, et vers un désir de synthèse entre ses différentes expériences (mélange entre électronique et acoustique, musiques savantes et populaires, musique et images...). Ce qui le pousse assez naturellement vers la recherche de formes de théâtre musical qui intègrent de façon quasi organique le rapport à la technologie.
Réalisée en 2001, Start (pour un acteur, clarinette et dispositif électronique), une pièce basée sur un texte d'Italo Calvino, qui participe à cette nouvelle manière, en est une première ébauche. Ce travail devrait déboucher, à terme, sur une importante création de type "opératique" dont le thème est le rapport des hommes avec leur environnement, naturel et artificiel. Dans l'immédiat, c'est notamment à la recherche et au développement d'outils informatiques que se consacre le compositeur. Ces outils sont à la fois orientés vers la composition assistée par ordinateur et vers l'intégration de l'électronique au rituel du concert (temps réel, interfaces, etc.).
Denis Pousseur a reçu l 'Eve de Théâtre 1988 (prix de la critique belge du spectacle) pour ses musiques de scène et le prix Picard 1990 (prix de la Libre Académie de Belgique) pour ses musiques de films. Depuis septembre 2004, il est professeur de composition au Conservatoire Royal de Mons, en charge de l'enseignement des musiques appliquées.